L’agriculture

iser davantage ses ressources énergétiques locales et durables avec le développement d’une stratégie d’efficacité énergétique ambitieuse et volontaire dans les différents secteurs productifs et énergivores dont le Transport, le Bâtiment, l’Industrie, l’Eclairage public et l’Agriculture.

L’industrie représente en effet plus de 22% de la consommation énergétique totale et la réduction de la consommation énergétique nationale serait de 17% dans l’industrie à l’horizon 2030. Les combustibles produits pétroliers représentent près de 70% de la consommation finale du secteur industriel. Le secteur de l’Agro-alimentaire est le deuxième consommateur d’énergie après le secteur des matériaux de construction. Les autres principaux secteurs consommateurs d’énergie et dont le potentiel d’économie d’énergie reste important pour la compétitivité industrielle nationale sont principalement le secteur Textile (principalement de l’électricité), le secteur minier et la transformation des métaux.

L’AMEE a d’abord lancé au début de l’année 2013 les Etats Généraux de l’Efficacité Energétique, un débat national participatif, inclusif et transparent à grande échelle et qui a abouti à l’élaboration d’une vision nationale d’efficacité énergétique à l’horizon 2030, et les plans d’actions associés à court, moyen et long terme. Cette consultation a associé l’ensemble des acteurs concernés au niveau national : l’Etat, les collectivités locales, le secteur privé, la société civile et les syndicats des secteurs concernés (bâtiment, éclairage public, industrie, transport, agriculture), des juristes, des scientifiques et des experts nationaux et internationaux.

L’industrie au Maroc est répartie entre deux grandes catégories d’industries:

  • Industrie Grande Consommatrice d’Énergie (IGCE): dans cette catégorie sont classées l’industrie sucrière, le ciment, le papier, la pâte à papier, les matériaux de construction, les sidérurgies le phosphate, les acides et les engrais. Pour ces industries, le paramètre énergie est déterminent dans le coût de production.
  • Industrie Légère Consommatrice d’Énergie (ILCE) : cette catégorie regroupe les industries agro-alimentaires, textile et cuir, autres & bâtiment et travaux publics, chimie parachimie, industrie mécanique, métallurgique et électrique, et divers. Pour ce type d’industries légères ou diffuses le paramètre énergie est souvent moins déterminant dans la fonction de coût de production.

Le pourcentage d’économie d’énergie potentiel dans la grande majorité des entreprises industrielles peut aller de 10 à 48%. Ce qui justifie l’adoption des mesures, non seulement en raison de leur impact économique, mais également en raison de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

AUDIT ENERGETIQUE OBLIGATOIRE

L’audit énergétique obligatoire, publié au B.O le 2 mai 2019, s’applique aux consommateurs dont la consommation finale totale d’énergie exprimée en tonne équivalent pétrole (tep) est supérieure à :

  • 1500 tep/an pour les entreprises et les établissements relevant du secteur de l’industrie y compris les entreprises et les établissements de production d’énergie,
  • 500 tep/an pour le secteur tertiaire (les secteurs du tourisme, de la santé, de l’éducation, de l’enseignement, du commerce et des services), les entreprises et les établissements de transport et de distribution d’énergie et pour les personnes physiques.

Considérant les articles de ce décret, les entreprises industrielles dont la consommation énergétique finale totale dépasse les 1500 tep sont tenues de déclarer leur consommation à l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique et d’établir donc un audit énergétique

Exemple de Mesures d’efficacité énergetique :

Les principaux résultats des différents audits réalisés ont permis de mettre en exergue plusieurs mesures d’économie d’énergie comprenant des recommandations et de mesures ne nécessitants pas d’investissements, des actions ne nécessitant que de faibles investissements et quelques actions de plus grande envergure. Les résultats de ces audits ont mis en relief également, l’importance de l’utilisation des énergies renouvelables, elles concernent l’installation des chauffe-eau solaires pour le préchauffage ou le chauffage de l’eau, des toitures solaires photovoltaïques pour la production de l’électricité et l’installation des lampadaires économes en énergie pour l’éclairage extérieure.

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Efficacité énergétique dans le secteur de l’industrie

Le Maroc a lancé depuis plusieurs années plusieurs programmes de développement durable qui tendent à optimiser davantage ses ressources énergétiques locales et durables avec le développement d’une stratégie d’efficacité énergétique ambitieuse et volontaire dans les différents secteurs productifs et énergivores dont le Transport, le Bâtiment, l’Industrie, l’Eclairage public et l’Agriculture.

L’industrie représente en effet plus de 22% de la consommation énergétique totale et la réduction de la consommation énergétique nationale serait de 17% dans l’industrie à l’horizon 2030. Les combustibles produits pétroliers représentent près de 70% de la consommation finale du secteur industriel. Le secteur de l’Agro-alimentaire est le deuxième consommateur d’énergie après le secteur des matériaux de construction. Les autres principaux secteurs consommateurs d’énergie et dont le potentiel d’économie d’énergie reste important pour la compétitivité industrielle nationale sont principalement le secteur Textile (principalement de l’électricité), le secteur minier et la transformation des métaux.

L’AMEE a d’abord lancé au début de l’année 2013 les Etats Généraux de l’Efficacité Energétique, un débat national participatif, inclusif et transparent à grande échelle et qui a abouti à l’élaboration d’une vision nationale d’efficacité énergétique à l’horizon 2030, et les plans d’actions associés à court, moyen et long terme. Cette consultation a associé l’ensemble des acteurs concernés au niveau national : l’Etat, les collectivités locales, le secteur privé, la société civile et les syndicats des secteurs concernés (bâtiment, éclairage public, industrie, transport, agriculture), des juristes, des scientifiques et des experts nationaux et internationaux.

L’industrie au Maroc est répartie entre deux grandes catégories d’industries:

  • Industrie Grande Consommatrice d’Énergie (IGCE): dans cette catégorie sont classées l’industrie sucrière, le ciment, le papier, la pâte à papier, les matériaux de construction, les sidérurgies le phosphate, les acides et les engrais. Pour ces industries, le paramètre énergie est déterminent dans le coût de production.
  • Industrie Légère Consommatrice d’Énergie (ILCE) : cette catégorie regroupe les industries agro-alimentaires, textile et cuir, autres & bâtiment et travaux publics, chimie parachimie, industrie mécanique, métallurgique et électrique, et divers. Pour ce type d’industries légères ou diffuses le paramètre énergie est souvent moins déterminant dans la fonction de coût de production.

Le pourcentage d’économie d’énergie potentiel dans la grande majorité des entreprises industrielles peut aller de 10 à 48%. Ce qui justifie l’adoption des mesures, non seulement en raison de leur impact économique, mais également en raison de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

AUDIT ENERGETIQUE OBLIGATOIRE

L’audit énergétique obligatoire, publié au B.O le 2 mai 2019, s’applique aux consommateurs dont la consommation finale totale d’énergie exprimée en tonne équivalent pétrole (tep) est supérieure à :

  • 1500 tep/an pour les entreprises et les établissements relevant du secteur de l’industrie y compris les entreprises et les établissements de production d’énergie,
  • 500 tep/an pour le secteur tertiaire (les secteurs du tourisme, de la santé, de l’éducation, de l’enseignement, du commerce et des services), les entreprises et les établissements de transport et de distribution d’énergie et pour les personnes physiques.

Considérant les articles de ce décret, les entreprises industrielles dont la consommation énergétique finale totale dépasse les 1500 tep sont tenues de déclarer leur consommation à l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique et d’établir donc un audit énergétique

Exemple de Mesures d’efficacité énergetique :

Les principaux résultats des différents audits réalisés ont permis de mettre en exergue plusieurs mesures d’économie d’énergie comprenant des recommandations et de mesures ne nécessitants pas d’investissements, des actions ne nécessitant que de faibles investissements et quelques actions de plus grande envergure. Les résultats de ces audits ont mis en relief également, l’importance de l’utilisation des énergies renouvelables, elles concernent l’installation des chauffe-eau solaires pour le préchauffage ou le chauffage de l’eau, des toitures solaires photovoltaïques pour la production de l’électricité et l’installation des lampadaires économes en énergie pour l’éclairage extérieure.

énergie solaire maroc

Le potentiel solaire du Maroc comme opportunité

L’énergie solaire au Maroc est favorisée par son potentiel exceptionnel : le pays possède l’un des taux d’insolation les plus élevés au monde : plus de 2 200 kWh/m2 dans les régions méridionales.

Le Maroc a lancé un programme ambitieux d’énergie solaire, dont le coût est estimé à 9 milliards de dollars, afin de créer une capacité de production d’énergie solaire de 2 000 MWc pour 2020. Mais les retards et les difficultés financières s’accumulent. En 2019, la puissance installée des installations solaires du Maroc atteignait 711 MWc, sans changement par rapport à 2018.

La première centrale solaire thermodynamique, Noor Ouarzazate I (160 MWc), a été mise en service en février 2016. La deuxième, Noor Ouarzazate II (200 MWc), a été mise en service en janvier 2018. La troisième, Noor Ouarzazate III, première centrale marocaine utilisant la technologie solaire à tour (150 MWc) a été mise en service en décembre 2018. La quatrième, Noor Ouarzazate IV (70 MWc), de technologie photovoltaïque, a été mise en service fin 2018.

L’énergie solaire a produit 3,8 % de l’électricité du pays en 2020.

L’ONEE a mis en place un programme de construction de centrales photovoltaïques d’une puissance globale de 400 MWc à raison d’une puissance unitaire allant de (20 à 30 MWc par centrale, à raccorder au réseau électrique HT (60 kV)30 :

projet Noor Tafilalt (75 MWc à 100 MWc) : 3 centrales de 25 MWc chacune, à Zagora, Arfoud et Missour, extensible à 100 MWc ; productible annuel moyen estimé à 120 GWh ; mise en service de la première centrale prévue initialement pour fin 2016, mais a cette date les appels d’offres étaient encore en cours31.
projet Noor Atlas (200 MWc) : 8 centrales solaires photovoltaïques d’une puissance unitaire de 10 à 30 MWc, sur les sites de Tata, Bouizakarne, Tantan, Boudnib, Bouanane, Enjil, Outat el Haj et Ain Beni Mathar ; productible annuel moyen estimé à 320 GWh ; mise en service de la première centrale prévue pour fin 2017.
projet Noor Argana (100 MWc à 125 MWc) : 3 à 4 centrales solaires photovoltaïques à raccorder au réseau HT ; productible annuel moyen estimé à 200 GWh ; mise en service de la première centrale prévue initialement pour fin 2017 ; fin 2016, les études préliminaires étaient en cours31.
EDF Renouvelables, Masdar et Green of Africa (producteur d’électricité indépendant marocain) ont été choisis pour construire au Maroc un projet innovant d’énergie solaire de 800 MW. Le futur complexe qui doit rentrer en service en 2022 associera la technologie du panneau photovoltaïque à celle de la concentration de chaleur (CSP), qui lui permettra de produire de l’électricité jusqu’à 5 heures après le coucher du soleil. Le mode d’hybridation de ces technologies constitue une première mondiale, selon EDF. La phase de construction doit commencer au dernier trimestre 2019 à 20 kilomètres de la ville de Midelt, dans le centre du Maroc32.

Décrit comme « le plus grand complexe solaire multi-techniques au monde » par Masen, Noor Midelt peine à voir le jour. Le lancement de la construction de la première tranche, confiée à un consortium incluant EDF Renouvelables, accuse un retard de deux ans en mai 2021.